OFAC : Ce que vous devez savoir sur les sanctions crypto et les échanges bloqués
Quand on parle de OFAC, l'Office des Contrôles des Actifs Étrangers des États-Unis, une agence du Trésor américain qui impose des sanctions économiques. Il ne s'agit pas d'une technologie, mais d'une autorité qui décide quels projets crypto, échanges ou portefeuilles sont interdits aux Américains — et souvent, aux autres aussi. Beaucoup de plateformes que vous pensiez sûres ont disparu ou bloqué les utilisateurs parce qu'elles ne respectaient pas les règles de l'OFAC. Ce n'est pas une question de technologie, c'est une question de conformité légale.
Les projets comme Uzyth Crypto Exchange, une plateforme sans licence, sans transparence et qui a été signalée comme une arnaque, ou BHEX, un échange abandonné qui a cessé toute activité en 2025, n'ont pas juste échoué techniquement. Ils ont aussi échoué à se conformer aux exigences de traçabilité imposées par l'OFAC. Même les airdrops, comme celui de RBT, un jeton sans volume, sans équipe et utilisé pour tromper les investisseurs, peuvent être bloqués si des adresses liées à des pays sanctionnés y participent. L'OFAC ne cible pas seulement les pays comme l'Iran ou la Corée du Nord — il cible aussi les développeurs anonymes, les équipes non vérifiées, et les projets qui ne font pas de KYC.
Les amendes record contre OKX ou les actions de la SEC ne sont que la pointe de l'iceberg. Ce que vous voyez, c'est la conséquence d'une régulation qui s'applique partout, même là où vous ne l'attendez pas. Si un échange n'a pas de licence, s'il ne vérifie pas les identités, ou s'il accepte des fonds provenant d'adresses noircies, il devient automatiquement une cible. C'est pourquoi des projets comme OFAC sont devenus un mot-clé dans les guides de sécurité crypto. Vous ne lisez pas souvent sur ce sujet, mais c'est lui qui fait disparaître des plateformes, efface des airdrops, et bloque des portefeuilles sans avertissement.
Les articles ci-dessous ne parlent pas juste d'arnaques ou de tokens abandonnés. Ils montrent comment l'OFAC, sans être mentionné directement, est derrière la plupart des disparitions. Vous allez découvrir pourquoi certains échanges n'existent plus, pourquoi certains airdrops sont des pièges, et comment éviter de vous retrouver sur une liste noire sans même le savoir. Ce n'est pas de la théorie — c'est la réalité du Web3 en 2025.
Publié le déc. 22
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