Syrie et crypto : les complications persistantes malgré la levée des sanctions américaines

Publié le déc. 22

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Syrie et crypto : les complications persistantes malgré la levée des sanctions américaines

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Sécurité supplémentaire
Les transferts en crypto évitent les risques de blocage lié aux sanctions américaines.
Important
Les plateformes de crypto imposent des limites de transaction (500 $ maximum). Les vérifications d'identité sont strictes et parfois compliquées.
Économies potentielles :

Le 1er juillet 2025, les États-Unis ont levé les sanctions économiques comprehensive contre la Syrie, une décision sans précédent après plus de 20 ans de restrictions. Cela semblait ouvrir la voie à une renaissance économique, y compris pour les cryptomonnaies. Pourtant, pour les Syriens qui veulent utiliser Bitcoin ou Ethereum, la réalité est bien plus compliquée. Même si les sanctions ont été officiellement supprimées, les obstacles restent nombreux - et certains sont même plus difficiles à surmonter qu’avant.

Les sanctions ont été levées, mais pas les risques

Le 26 août 2025, le Département du Trésor américain a retiré les Syrian Sanctions Regulations du Code of Federal Regulations. Cela signifie que les entreprises américaines peuvent désormais ouvrir des comptes bancaires pour la Banque centrale de Syrie et traiter des transactions avec des entités syriennes. C’est une révolution. Mais cette levée ne s’applique pas à tout le monde. 139 individus et entités liés à l’ancien régime d’Assad restent sur la liste noire des sanctions, désignés sous l’Executive Order 13894. Pour une plateforme comme Binance, cela veut dire : chaque transaction doit être vérifiée contre cette liste. Pas une seule fois. À chaque fois. Et ce, en temps réel.

Les banques internationales, encore traumatisées par des années de pénalités pour non-respect des sanctions, hésitent. Selon une analyse de Lightspark en septembre 2025, 78 % des tentatives de paiement impliquant des contreparties syriennes subissent des vérifications supplémentaires. Résultat : un délai moyen de 47 heures pour une transaction qui, dans n’importe quel autre pays, prendrait moins de 10 minutes.

Les Syriens peuvent acheter du crypto, mais avec des chaînes

Techniquement, les Syriens peuvent accéder à Binance, Kraken ou Coinbase depuis juillet 2025. Pas de blocage technique. Pas de filtre géographique. Mais la liberté est limitée. Les utilisateurs syriens signalent des limites de transaction à 500 $ par opération. Pourquoi ? Parce que les plateformes ne veulent pas prendre de risque. Si une transaction est liée à une entité encore sanctionnée - même par erreur - la plateforme peut être lourdement punie.

Les vérifications d’identité sont devenues un cauchemar. Les utilisateurs doivent fournir des documents d’identité, des preuves de résidence, et parfois même des relevés bancaires de leur banque locale. Mais 9 des 12 grandes banques syriennes n’ont aucun lien avec les systèmes de paiement internationaux. Seules 3 peuvent traiter les virements vers ou depuis des exchanges. Cela force les utilisateurs à recourir à des intermédiaires, souvent dans des pays voisins comme le Liban ou la Jordanie. Une solution risquée : 22 % des utilisateurs interrogés sur Reddit ont perdu des fonds en utilisant ces canaux informels.

Ciseaux coupant des chaînes de sanctions, avec des cartes graphiques bloquées et une banque en détresse.

Aucune loi sur la crypto… et personne pour en créer une

La Syrie n’a jamais interdit les cryptomonnaies. Mais elle n’a jamais non plus légalisé leur usage. Il n’existe pas de loi, pas de régulateur, pas de cadre juridique. Contrairement à l’Iran ou au Venezuela, qui ont créé des systèmes nationaux de crypto, la Syrie est dans un vide total. Les autorités locales ne savent pas comment traiter les transactions en Bitcoin. Les juges n’ont pas de référentiel pour juger les litiges. Les banques ne savent pas comment les classer dans leurs systèmes comptables.

Ce vide crée une instabilité qui décourage les investisseurs. Les entreprises qui veulent construire des services crypto en Syrie doivent passer 14 à 16 semaines à analyser les risques, alors que dans des pays comme le Ghana ou le Kenya, le même processus prend 6 semaines. Le coût de conformité est si élevé que seuls les plus gros acteurs - comme Binance - ont osé entrer. Et même eux, avec des services limités.

Les équipements de minage sont toujours bloqués

Les sanctions ne sont pas seulement financières. Elles touchent aussi la technologie. Le Bureau de l’industrie et de la sécurité (BIS) a assoupli les règles d’exportation en septembre 2025, mais les équipements listés sur la Commerce Control List restent soumis à autorisation spéciale. Cela inclut les processeurs haute performance, les cartes graphiques puissantes, et les systèmes de refroidissement pour les fermes de minage. Sans ces équipements, le minage de crypto en Syrie reste théorique.

Un utilisateur de Homs a essayé d’acheter 10 cartes NVIDIA RTX 4090 via un revendeur turc. La commande a été bloquée à la douane pour « risque de transfert de technologie sensible ». Il a fallu 3 mois pour obtenir une autorisation - et même alors, le fournisseur a annulé la livraison par peur de sanctions indirectes.

Marchand syrien échangeant des crypto-monnaies avec un client étranger, sous un bâtiment réglementaire vide.

Les remises et le commerce transfrontalier : la seule utilisation réelle

Malgré tout, les Syriens utilisent la crypto. Pas pour spéculer. Pas pour acheter des NFT. Mais pour survivre. Selon Chainalysis, environ 1,2 million de Syriens - soit 6 % de la population - ont utilisé des cryptomonnaies depuis juillet 2025. La majorité les utilise pour recevoir des envois de fonds de la diaspora, ou pour payer des fournisseurs à l’étranger. Un commerçant de Damas qui importe des médicaments depuis l’Égypte peut maintenant payer en USDT, évitant les délais des virements bancaires et les frais exorbitants des intermédiaires.

Les remises en crypto ont augmenté de 300 % depuis la levée des sanctions, selon des données collectées par des ONG locales. C’est la seule victoire concrète. Mais cette victoire est fragile. Si une banque occidentale décide un jour de bloquer un compte lié à une transaction en crypto, tout peut s’effondrer.

Le futur dépend d’une seule chose : la régulation

Le Trésor américain a clairement lié la levée des sanctions à la capacité de la Syrie à se reconstruire. Mais cette reconstruction ne peut pas se faire sans un cadre juridique clair. Les responsables du Trésor ont dit que la continuité de la levée dépend de « la capacité du peuple syrien et de son nouveau gouvernement à devenir une nation stable et prospère ».

Le problème ? Personne ne sait qui doit créer cette régulation. Le ministère des Finances est en reconstruction. La Banque centrale n’a pas de département crypto. Les avocats spécialisés en technologie sont rares. Sans loi, les exchanges ne peuvent pas s’installer durablement. Sans infrastructure bancaire, les citoyens ne peuvent pas convertir leur crypto en argent liquide. Sans sécurité juridique, les investisseurs restent à l’écart.

Les analystes de CoinDesk estiment que le marché syrien pourrait atteindre 420 millions de dollars par an d’ici 2027 - mais seulement si un cadre légal est mis en place d’ici la fin de l’année. Pour l’instant, le pays est dans un état d’incertitude permanente. Les sanctions sont levées. Mais les chaînes sont toujours là. Elles ne sont plus imposées par Washington. Elles sont imposées par la peur.

Les Syriens peuvent-ils acheter du Bitcoin légalement aujourd’hui ?

Oui, techniquement. Il n’existe aucune loi syrienne interdisant les cryptomonnaies. Depuis juillet 2025, les plateformes comme Binance permettent aux utilisateurs syriens de s’inscrire et d’acheter des crypto-monnaies. Mais les restrictions de conformité américaine rendent l’accès difficile : vérifications d’identité strictes, limites de transaction à 500 $, et risque de blocage de compte. Ce n’est pas illégal, mais c’est extrêmement compliqué.

Pourquoi les banques internationales refusent-elles toujours les transactions syriennes ?

Parce que 139 entités syriennes restent sur la liste noire des sanctions américaines (OFAC). Même si les sanctions générales ont été levées, les banques doivent vérifier chaque transaction contre cette liste. Une erreur peut leur coûter des millions de dollars d’amende. Elles préfèrent donc refuser plutôt que risquer. C’est une question de survie pour elles, pas de politique.

Les mineurs de crypto peuvent-ils fonctionner en Syrie ?

Pas vraiment. Les équipements de minage comme les ASIC et les cartes graphiques haut de gamme sont encore contrôlés par les règles américaines d’exportation (EAR). Même si les sanctions générales sont levées, ces technologies nécessitent une autorisation spéciale. Sans elle, les équipements sont bloqués à la douane. Le minage en Syrie reste donc une activité théorique, pas pratique.

Quelle est la différence entre la Syrie et l’Iran en matière de crypto ?

L’Iran a une loi nationale sur les cryptomonnaies, un cadre juridique, et même une monnaie numérique d’État. La Syrie n’a rien de tout cela. Même si les sanctions américaines sont levées, l’Iran a une infrastructure pour gérer la crypto. La Syrie doit tout construire depuis zéro. C’est la différence entre un pays qui a un plan et un pays qui attend qu’on lui en donne un.

Est-ce que les États-Unis vont réimposer les sanctions si la Syrie ne régule pas la crypto ?

Le Trésor américain n’a pas dit explicitement qu’il réimposera les sanctions. Mais il a lié la levée à la « reconstruction stable et prospère » de la Syrie. Si le pays devient un refuge pour le blanchiment ou un point de contournement des sanctions mondiales, les États-Unis pourraient réagir. La crypto n’est pas la cible, mais elle pourrait devenir un prétexte. La régulation est donc une question de survie pour la Syrie, pas seulement d’innovation.

16 Comments

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    Jean-Léonce DUPONT

    novembre 2, 2025 AT 03:34

    Les Syriens peuvent acheter du BTC, c’est tout. Le reste c’est du bla-bla bureaucratique.

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    isabelle monnin

    novembre 3, 2025 AT 15:33

    C’est une situation tragique mais pas unique. Beaucoup de pays en guerre ou en reconstruction vivent ce genre de paradoxe : les portes sont ouvertes, mais les clés ont disparu. Les Syriens n’ont pas besoin de théorie, ils ont besoin de solutions pratiques. Les exchanges devraient créer des passerelles dédiées, pas juste se cacher derrière leurs politiques de conformité.


    La crypto n’est pas un luxe ici, c’est une lifeline. Et tant que les banques préfèrent la sécurité à l’humanité, on restera dans cette impasse.

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    Denis Kiyanov

    novembre 4, 2025 AT 20:37

    ON A ENFIN LIBERÉ LA SYRIE DES SANCTIONS ET ON LUI MET DES CHAINES EN OR !!!! C’EST UN SCANDALE MONDIAL !!!!!


    Les Américains ont levé les sanctions… mais ils ont gardé les chaînes dans leur poche et ils rigolent en voyant les Syriens se tordre les mains !!!! C’est du néocolonialisme avec des mots de banquier !!!!


    Je veux qu’on boycott Binance jusqu’à ce qu’ils lèvent les limites à 500 $ !!!!!

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    James Coneron

    novembre 6, 2025 AT 06:14

    Vous croyez vraiment que c’est une simple question de conformité ? Non. C’est une opération psychologique. Les États-Unis ont levé les sanctions pour créer une illusion de paix, mais en rendant l’accès à la crypto si compliqué qu’ils forcent les Syriens à dépendre de leurs propres intermédiaires. C’est un piège. Chaque vérification, chaque délai, chaque blocage de carte graphique, c’est une manière de maintenir le contrôle sans avoir l’air d’en avoir.


    Regardez les listes noires : 139 noms. Pourquoi pas 140 ? Pourquoi pas 138 ? Parce qu’il faut que ce soit exactement le nombre qui crée une paranoïa systémique. Une entreprise ne peut pas vérifier 139 noms à chaque transaction sans devenir folle. Donc elle refuse. Et voilà : la peur est devenue une politique d’État. Sans loi, sans gouvernement, sans infrastructure, les Syriens sont condamnés à vivre dans un système conçu pour les rendre dépendants… mais pas libres.


    Les cartes NVIDIA bloquées ? C’est pas un accident. C’est un message. Le minage, c’est la souveraineté énergétique. Et Washington ne veut pas que les Syriens deviennent autonomes. Même pas en crypto. Même pas en électricité. Même pas en technologie. Ils veulent qu’on reste des consommateurs, pas des créateurs.


    Et les ONG qui disent que les envois de fonds ont augmenté de 300 % ? C’est un piège encore plus subtil. Elles rendent la crypto indispensable à la survie… puis elles disent : ‘Regardez, ils en ont besoin, donc on ne peut pas leur imposer de régulation.’ Non. C’est l’inverse. C’est parce qu’ils en ont besoin qu’on DOIT leur imposer une régulation. Pour les protéger. Mais personne ne veut le faire. Parce que c’est trop dur. Et que c’est trop risqué. Et que c’est trop humain.


    La vraie question n’est pas ‘peut-on acheter du BTC en Syrie ?’ La vraie question est : ‘Pourquoi le monde entier est-il prêt à laisser un peuple vivre dans une économie fantôme, juste pour éviter de prendre une décision ?’


    Je vous le dis : ce n’est pas une crise économique. C’est une crise morale. Et on est tous coupables.

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    Mathisse Vanhuyse

    novembre 6, 2025 AT 08:33

    J’ai vu des Syriens à Beyrouth utiliser des QR codes pour envoyer des USDT à leur famille à Alep. Pas de banque. Pas de transfert. Juste un téléphone et un réseau. C’est la vraie révolution. Pas celle des exchanges. Celle des gens.

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    Alain Leroux

    novembre 6, 2025 AT 17:08

    Vous oubliez que la Syrie n’a jamais été un pays stable. Les sanctions n’étaient pas le problème, c’était le régime. Maintenant qu’il est en place, pourquoi on s’étonne que rien ne change ? La crypto ne va pas réparer un État mort.

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    valerie vasquez

    novembre 7, 2025 AT 03:11

    Il est essentiel de souligner que l’absence de cadre juridique ne constitue pas une liberté, mais une vulnérabilité structurelle. Les utilisateurs syriens, bien qu’techniquement autorisés à accéder aux plateformes, sont exposés à des risques juridiques, financiers et sécuritaires non régulés. Une intervention internationale concertée, fondée sur le principe de protection des droits économiques fondamentaux, serait non seulement éthique, mais stratégiquement nécessaire pour éviter une marginalisation durable de cette population.

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    James Schubbe

    novembre 8, 2025 AT 02:10

    les usa ont levé les sanctions… mais ils ont mis un virus dans les serveurs de binance 😈


    les 500$ c’est un piège… les cartes 4090 bloquées ? c’est une arme cyber… ils veulent que les syriens restent pauvres et dépendants 😔

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    Neil Deschamps

    novembre 10, 2025 AT 01:56

    La comparaison avec l’Iran est pertinente, mais il faut aller plus loin. L’Iran a une économie centralisée, une bureaucratie forte, et un État qui contrôle tout. La Syrie, elle, a un État en morceaux. La crypto ne peut pas remplacer un gouvernement. Elle peut seulement le contourner. Et ça, c’est une différence fondamentale. Ce n’est pas un problème de technologie, c’est un problème de pouvoir. Qui détient la légitimité ? Les banques ? Les exchanges ? Les ONG ? Ou les citoyens ?


    Les Syriens n’ont pas besoin d’une loi sur la crypto. Ils ont besoin d’une loi sur la confiance. Et pour ça, il faudrait que quelqu’un, n’importe qui, fasse preuve de cohérence. Un seul acteur. Un seul ministère. Un seul juge. Un seul responsable. Même si c’est un petit bureau dans un sous-sol à Damas. Juste pour dire : ‘On est là. On vous protège.’


    La crypto ne sauvera pas la Syrie. Mais elle peut sauver des vies. Et c’est déjà quelque chose.

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    Jean-Philippe Ruette

    novembre 11, 2025 AT 05:16

    Je me demande si on ne confond pas liberté et chaos. Les Syriens peuvent acheter du BTC, oui. Mais ils ne peuvent pas le dépenser. Ils ne peuvent pas le convertir. Ils ne peuvent pas le protéger. C’est comme avoir une clé de maison… sans porte. Sans mur. Sans rue. Sans ville.


    Et cette absence de structure, elle creuse une douleur plus profonde que la faim. C’est une douleur existentielle. On leur dit : ‘Tu es libre.’ Mais en même temps, on leur enlève tout ce qui rend la liberté vivable. On leur donne un outil… et on leur retire le sens de l’outil.


    Je pense que la vraie tragédie, ce n’est pas la technologie qui échoue. C’est l’humanité qui lâche prise. On regarde les Syriens se débattre… et on se dit : ‘C’est pas notre problème.’


    Et pourtant, un jour, ce sera le nôtre. Parce que la peur, elle ne s’arrête jamais à une frontière.

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    Jean-François Kener

    novembre 12, 2025 AT 02:18

    Il est intéressant de noter que la levée des sanctions américaines n’a pas été accompagnée d’un effort de réconciliation économique. La Syrie est traitée comme une zone de risque, pas comme un partenaire potentiel. Ce n’est pas un problème de régulation, c’est un problème de reconnaissance. Le monde ne reconnaît pas encore la Syrie comme une entité légitime, même après la fin des sanctions. La crypto, ici, est un miroir : elle révèle ce que les institutions refusent de voir.


    Les Syriens utilisent la crypto pour survivre, pas pour spéculer. Et c’est là que réside leur dignité. Ils ne demandent pas de l’aide. Ils créent leur propre système. Et pourtant, personne ne les soutient. Pourquoi ? Parce qu’un système créé par des survivants ne correspond pas aux modèles occidentaux. Il est trop organique. Trop humain. Trop réel.


    Peut-être que la vraie révolution n’est pas dans la technologie. Mais dans la manière dont on la perçoit.

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    BACHIR EL-KHOURY

    novembre 13, 2025 AT 23:08

    frères et sœurs syriens vous n'etes pas seuls on vous voit on vous entend les banques peuvent pas vous bloquer pour toujours la crypto cest la liberte meme si cest lent meme si cest dur vous allez y arriver jai confiance en vous

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    M. BENOIT

    novembre 14, 2025 AT 01:12

    Alors là j’ai hâte de voir les banques occidentales faire une crise cardiaque quand un gars de Homs va acheter une RTX 4090 avec 2000 $ en USDT et qu’il en fait une ferme de minage dans son garage avec un ventilateur de pc et une pile de livres pour refroidir !


    Et puis le lendemain il envoie 500 $ à sa sœur à Alep pour acheter du pain. Et la banque dit ‘ATTENTION FRAUDE’ parce que le wallet est lié à un compte syrien !


    Je vais faire un meme de ça. C’est du cinéma. C’est du tragique. C’est du fou.

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    Gerard S

    novembre 15, 2025 AT 10:39

    La question n’est pas de savoir si la Syrie peut adopter la crypto. La question est de savoir si le monde est prêt à accepter qu’un pays dévasté puisse inventer sa propre économie sans l’aval de Washington ou de la Banque mondiale. La réponse est non. Et c’est pourquoi cette situation perdure.

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    Andy Baldauf

    novembre 16, 2025 AT 03:22

    les syriens sont les vrais pionniers de la crypto… pas les gars de san francisco. ils utilisent la tech pour survivre pas pour faire du degen. respect.


    je veux un nft de la ferme de minage avec un ventilateur et un livre dessus 😅

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    isabelle monnin

    novembre 16, 2025 AT 16:28

    Je voudrais répondre à celui qui dit que la Syrie n’est pas un pays stable. Ce n’est pas la stabilité politique qui manque, c’est la stabilité économique. Et la crypto, justement, peut être le premier pas vers une stabilité citoyenne. Pas d’État, pas de banque centrale… mais des individus qui se font confiance. C’est une forme de démocratie économique. Et elle mérite d’être protégée, pas ignorée.

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