TDS crypto Inde : ce qu'il faut savoir sur la taxation des cryptomonnaies en Inde en 2025

Le TDS crypto Inde, un prélèvement à la source de 1 % appliqué sur toutes les transactions de cryptomonnaies en Inde est devenu une règle incontournable depuis avril 2022. Ce n’est pas un impôt sur les gains, mais une retenue obligatoire à chaque achat, vente ou échange, même si vous ne réalisez pas de profit. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le TDS ne disparaît pas si vous utilisez un échange étranger : si vous êtes résident fiscal indien, la loi vous concerne directement.

Le TDS, un mécanisme de prélèvement à la source mis en place par le gouvernement indien pour suivre les flux financiers s’applique à toutes les plateformes locales comme WazirX, CoinDCX ou ZebPay, mais aussi à tout transfert P2P effectué via des portefeuilles connectés à des fournisseurs indiens. Même si vous achetez 100 $ de Bitcoin avec votre compte bancaire indien, 1 $ sera automatiquement retenu. Ce prélèvement est ensuite déclaré à l’administration fiscale, et vous pouvez le déduire de votre impôt sur le revenu final — à condition de bien garder vos reçus.

Le régime fiscal indien, un système qui traite les cryptomonnaies comme des actifs virtuels soumis à un impôt fixe de 30 % sur les gains, sans déduction des pertes rend la gestion des actifs numériques très particulière. Vous ne pouvez pas compenser une perte sur Ethereum avec un gain sur Solana. Et si vous vendez vos tokens pour acheter un NFT, c’est toujours une transaction taxable. L’Inde ne fait pas de distinction entre investissement et spéculation : tout est traité comme un gain imposable.

Beaucoup pensent que les échanges décentralisés comme Uniswap ou PancakeSwap permettent d’échapper au TDS. Ce n’est pas vrai. Si vous utilisez un portefeuille lié à une adresse indienne, ou si vous transférez des fonds depuis une banque indienne, les autorités peuvent tracer ces mouvements. Les banques indiennes surveillent les transferts vers des fournisseurs de crypto étrangers, et les plateformes doivent signaler les transactions supérieures à 10 000 ₹. Même les petits achats répétés peuvent attirer l’attention.

Les expatriés indiens vivant à l’étranger ne sont pas concernés — sauf s’ils conservent un lien fiscal avec l’Inde. Et si vous êtes un trader actif, le TDS devient un outil de trésorerie : vous devez prévoir ce prélèvement dans vos calculs, sinon vous vous retrouvez avec moins d’argent que prévu à chaque transaction. Ce n’est pas une taxe à ignorer, c’est une règle à intégrer dans votre stratégie.

En 2025, l’Inde renforce encore son contrôle. Les audits fiscaux ciblent les comptes avec de nombreux transferts, et les plateformes doivent fournir des rapports détaillés. Vous n’avez pas besoin d’être un expert en comptabilité, mais vous devez savoir où vous avez acheté, vendu, et combien vous avez payé en TDS. Les outils comme Koinly ou CoinTracker aident, mais ils ne remplacent pas la vigilance.

Dans cette collection, vous trouverez des analyses claires sur les plateformes de crypto en Inde, les erreurs fiscales courantes, les méthodes pour déclarer vos gains, et les pièges à éviter avec les airdrops ou les swaps. Pas de jargon, pas de théorie inutile — juste ce que vous devez faire pour rester en règle, sans payer plus que nécessaire.

Le 1 % de TDS sur les transactions crypto en Inde est une retenue à la source appliquée à chaque vente, échange ou paiement en crypto. Ce n'est pas une taxe sur les gains, mais sur la valeur totale de la transaction. Voici comment ça fonctionne, qui est concerné, et les pièges à éviter.