Calculateur de TDS sur les transactions crypto en Inde
En Inde, chaque fois que vous vendez, échangez ou dépensez des crypto-monnaies, une taxe de 1 % est automatiquement retenue à la source. Ce n’est pas une taxe sur vos gains, mais sur la valeur totale de la transaction. Et cela change tout.
Comment fonctionne vraiment le 1 % de TDS ?
Le TDS (Tax Deducted at Source) sur les crypto-monnaies est entré en vigueur le 1er juillet 2022, sous la section 194S du Code des impôts indien. Il s’applique à chaque transfert d’actifs numériques : vente, échange contre une autre crypto, ou même paiement d’un produit avec du Bitcoin. Ce n’est pas une taxe sur les profits, mais sur le montant total de la transaction. Si vous vendez 1 BTC pour 3 000 000 ₹, 30 000 ₹ sont retenus immédiatement par l’échange ou le partenaire commercial.
La règle est simple : 1 % du montant brut. Mais les seuils varient. Si vous êtes un particulier non soumis à un audit fiscal, le TDS ne s’applique que si vos transactions annuelles dépassent 50 000 ₹. Pour les entreprises, les traders professionnels ou ceux qui doivent déjà faire un audit, le seuil tombe à 10 000 ₹ par an. Cela signifie que deux personnes peuvent faire exactement les mêmes transactions, mais seule l’une paiera la taxe - selon son statut fiscal.
Les échanges de crypto contre crypto : double TDS
Un piège courant : quand vous échangez Ethereum contre Bitcoin, vous pensez peut-être que c’est un simple swap. En Inde, c’est deux transactions. Le vendeur d’Ethereum doit retenir 1 % de la valeur de la transaction. L’acheteur de Bitcoin doit aussi retenir 1 % sur le montant qu’il verse. Résultat : sur une transaction de 100 000 ₹, 2 000 ₹ sont retenus - 1 % pour chaque partie. Cela réduit votre capital de départ avant même que vous ne réalisiez un profit.
Les échanges comme WazirX ou CoinDCX ont dû modifier leur logiciel pour automatiser ce double prélèvement. Mais si vous utilisez une plateforme P2P ou un échange étranger, c’est à vous de calculer, retenir et déclarer la taxe. Cela demande du temps, des documents, et une connaissance précise du PAN (numéro d’identification fiscale) du vendeur. Beaucoup de traders ont abandonné les P2P pour cette raison.
Le TDS n’est pas la seule taxe - il y a aussi le GST
Depuis juillet 2025, les plateformes d’échange en Inde doivent aussi facturer une taxe sur les services (GST) de 18 % sur leurs frais. Donc, si vous achetez 250 000 ₹ de crypto avec une commission de 1 000 ₹, vous payez :
- 2 500 ₹ de TDS (1 % de 250 000 ₹)
- 180 ₹ de GST sur la commission
Soit 2 680 ₹ de taxes sur une seule transaction. Ce n’est pas une taxe sur le gain, c’est une taxe sur la transaction elle-même - et elle s’ajoute à la taxe de 30 % sur vos bénéfices. Vous pouvez perdre de l’argent sur un trade, mais vous paierez toujours le TDS et le GST. C’est un système qui pénalise la liquidité, pas les profits.
Qui est touché le plus ? Les petits traders
Les gros investisseurs peuvent absorber le coût. Mais pour un trader occasionnel qui fait 10 transactions par mois à 10 000 ₹ chacune, le TDS représente 10 000 ₹ par an - 10 % de son capital de trading. Ce n’est pas une perte sur le papier, c’est de l’argent en moins sur son portefeuille. Une étude de WazirX montre que 63 % des salariés ont arrêté de trader après l’entrée en vigueur du TDS. Sur Reddit, 78 % des utilisateurs ne comprenaient pas que le seuil de 50 000 ₹ était annuel, pas par transaction. Beaucoup pensaient qu’un seul échange au-dessus de 50 000 ₹ déclenchait la taxe - ce qui n’est pas le cas.
Les solutions ? Certaines personnes divisent leurs transactions en lots de 49 999 ₹ pour éviter le TDS. D’autres utilisent des portefeuilles hors échange pour transférer des crypto sans déclencher la retenue. Mais cela crée un risque : si vous ne déclarez pas ces transactions, vous êtes en infraction. Le gouvernement a accès aux données des échanges. Il ne peut pas voir vos portefeuilles personnels… mais il peut voir les transactions qui sortent de ces portefeuilles vers des échanges indiens.
Les erreurs courantes et les pièges
Voici les erreurs les plus fréquentes :
- Croire que le TDS est une taxe sur les gains - il ne l’est pas.
- Penser que le seuil de 50 000 ₹ s’applique par transaction - il s’applique sur l’année entière.
- Ne pas vérifier si le vendeur a fourni son PAN dans une transaction P2P - sans PAN, le TDS passe à 5 %.
- Attendre que le TDS apparaisse dans Form 26AS avant de déclarer - il faut déclarer la transaction dès qu’elle est faite, même si la preuve fiscale met 30 à 90 jours à arriver.
Les échanges indiens comme ZebPay ont mis en place des tableaux de bord qui montrent votre cumul annuel de transactions. C’est utile. Mais si vous utilisez Binance, Kraken ou un échange non indien, vous êtes seul avec vos fichiers Excel. Et si vous avez oublié de noter une transaction ? Vous risquez une amende de 100 % du montant non déclaré.
Que faire si vous êtes concerné ?
Si vous êtes un trader indien :
- Calculez votre total annuel de transactions sur tous vos échanges et portefeuilles.
- Si vous dépassez 50 000 ₹ (ou 10 000 ₹ si vous êtes soumis à audit), préparez-vous à payer 1 % sur chaque transfert.
- Utilisez un logiciel comme Koinly ou TaxBit pour suivre vos transactions et générer des rapports fiscaux.
- Conservez les preuves : timestamps, adresses de portefeuille, identifiants des contreparties.
- Si vous faites des P2P, exigez le PAN du vendeur. Sans lui, le TDS passe à 5 %.
- Vérifiez Form 26AS tous les mois. Si le TDS n’apparaît pas, contactez votre échange.
Les professionnels facturent entre 1 500 et 5 000 ₹ par an pour gérer votre déclaration TDS. C’est un coût, mais moins cher qu’une amende.
Le futur : vers une régulation plus lourde ?
Le gouvernement indien a collecté 1 852 crores de roupies (environ 220 millions d’euros) de TDS en 2023-2024 - bien plus que prévu. Ce succès a renforcé la volonté de durcir le contrôle. Un projet de loi sur les actifs numériques est en préparation. Il pourrait remplacer le TDS par un registre centralisé de toutes les transactions. De plus, un pilote de l’NPCI (l’organisme de paiement indien) vise à relier automatiquement vos portefeuilles crypto à votre compte fiscal d’ici 2026.
Les critiques disent que cette taxe pousse les utilisateurs vers les échanges étrangers et les P2P non déclarés. Le taux de transactions P2P en dessous du seuil a augmenté de 37 % en 2024-2025. Mais le gouvernement répond que le TDS a permis de cartographier 43 % de plus de transactions qu’avant 2022. C’est une question de contrôle versus liberté.
Conclusion : une taxe qui change la donne
Le 1 % de TDS n’est pas une taxe comme les autres. Ce n’est pas une taxe sur la richesse, mais sur le mouvement. Il rend la liquidité coûteuse. Il pénalise les petits traders plus que les gros. Il oblige à la transparence, mais aussi à la complexité. En Inde, trader en crypto n’est plus une simple affaire d’achat et de vente. C’est un exercice de conformité fiscale. Vous ne pouvez plus ignorer les impôts. Même si vous ne gagnez pas d’argent, vous payez. Et cette règle, elle est là pour rester.
Le TDS s’applique-t-il aux transferts entre mes propres portefeuilles ?
Non. Le TDS ne s’applique qu’aux transferts qui impliquent un changement de propriété, comme une vente, un échange ou un paiement. Transférer des crypto d’un portefeuille que vous contrôlez à un autre (par exemple, de Binance vers votre wallet Ledger) ne déclenche pas de TDS. Le gouvernement indien le précise clairement : ce n’est pas une transaction, c’est un déplacement.
Si je perds de l’argent sur mes trades, puis-je déduire le TDS de mes impôts ?
Non. Le TDS est une retenue à la source, pas une taxe sur les gains. Même si vous vendez à perte, vous avez payé le 1 %. Et vous ne pouvez pas déduire cette somme de vos autres revenus. La loi indienne interdit de compenser les pertes en crypto avec des gains en bourse, salaire ou immobilier. Le TDS est un coût non récupérable.
Le TDS est-il applicable aux NFT ?
Oui. Les NFT sont classés comme « actifs numériques virtuels » (VDAs) par les autorités fiscales indiennes. Toute vente, échange ou transfert d’un NFT contre de la crypto ou de la monnaie fiduciaire déclenche le TDS à 1 %. Cela inclut les ventes sur OpenSea ou Blur si le vendeur est en Inde ou utilise une plateforme indienne.
Que se passe-t-il si je ne déclare pas mes transactions crypto ?
Le risque est élevé. Les échanges indiens transmettent automatiquement les données aux impôts. Si vous avez fait des transactions au-dessus du seuil et que vous ne les déclarez pas, vous risquez une amende de 100 % du montant non déclaré, plus des intérêts. Dans les cas graves, cela peut mener à une enquête fiscale. Le gouvernement a accès aux données de 98 % des échanges indiens - il sait ce que vous avez fait.
Le TDS s’applique-t-il aux crypto achetées avant juillet 2022 ?
Oui. Le TDS s’applique à toute transaction effectuée après le 1er juillet 2022, quelle que soit la date d’achat. Si vous avez acheté du Bitcoin en 2020 et que vous le vendez en 2025, le TDS s’applique sur la valeur de vente. L’ancienneté de l’actif n’a aucun impact sur la retenue.
Puis-je éviter le TDS en utilisant un échange étranger ?
Techniquement, oui - mais ce n’est pas sans risque. Si vous transférez vos crypto vers un échange indien (comme CoinDCX) pour les convertir en roupies, le TDS sera appliqué à ce moment-là. Si vous gardez vos crypto sur un échange étranger et ne les rapatriez jamais, vous évitez le TDS… mais vous ne pouvez pas les dépenser légalement en Inde sans déclencher une obligation fiscale. Le gouvernement surveille les mouvements de fonds. Le risque est de vous retrouver en infraction si vous ne déclarez pas vos avoirs.
Emilie Hycinth
octobre 29, 2025 AT 06:04C’est fou comment les Indiens ont réussi à transformer la crypto en un cauchemar fiscal. Moi j’achète pour m’amuser, pas pour remplir des formulaires. 🤷♀️
Anaïs MEUNIER-COLIN
octobre 31, 2025 AT 02:09On dirait que tout le monde pense que la crypto c’est un jeu, mais non. C’est une machine à payer des impôts. Et ceux qui disent que c’est juste 1 %, ils n’ont jamais fait de P2P. 😒
Baptiste rongier
novembre 1, 2025 AT 21:13Je trouve ça fascinant comment une simple retenue à la source peut changer le comportement de millions de gens. C’est pas juste une taxe, c’est un frein systémique à la liquidité. Et ce qui est triste, c’est que les petits traders sont les premiers à en souffrir. Pas parce qu’ils sont mauvais, mais parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer un comptable.
Je me demande si ce système a été conçu pour décourager les particuliers, ou juste pour augmenter les rentrées fiscales. Parce que franchement, si tu perds de l’argent, tu payes quand même. C’est pas très équitable.
Et puis cette histoire de PAN… C’est du bureaucracy à l’état pur. Tu veux échanger deux crypto entre deux personnes, et soudain tu dois vérifier un numéro d’identité fiscal. C’est de la folie.
Je trouve ça triste qu’on pousse les gens vers les plateformes étrangères. C’est pas une solution, c’est une fuite. Et le gouvernement le sait. Il a juste choisi de ne pas voir le problème.
Peut-être que le vrai problème, ce n’est pas la crypto. C’est qu’on essaie d’appliquer des règles de 1950 à un monde qui a changé. Et ça ne marche pas.
Je ne dis pas qu’il faut tout laisser faire. Mais il faut un système plus intelligent. Pas juste un prélèvement aveugle.
yves briend
novembre 2, 2025 AT 15:16Le TDS sur les VDAs est une mesure de conformité, pas de redistribution. Ce n’est pas une taxe sur le gain, c’est une mécanique de traçabilité. Le 1 % est un mécanisme de collecte à la source, conçu pour contourner l’évasion fiscale via les portefeuilles hors-ligne.
Le seuil de 50k ₹ pour les particuliers est une exception pragmatique - mais il est mal compris. La plupart des utilisateurs pensent qu’un seul swap >50k active le TDS, alors que c’est la somme annuelle cumulée qui compte. C’est une erreur de lecture majeure.
Le double TDS sur les swaps est une faille de conception logique : chaque transaction est traitée comme une entité indépendante, donc chaque partie est un « vendeur » et un « acheteur » simultanément. C’est techniquement correct, mais économiquement absurde.
Le GST à 18 % sur les frais est un ajout récent, et il aggrave la charge. Le total fiscal sur une transaction de 250k ₹ est de 2 680 ₹, soit 1,07 % du montant brut. C’est plus que le TDS seul - et ça s’ajoute aux 30 % sur les gains.
Les outils comme Koinly ou TaxBit ne sont pas des options, c’est une nécessité. Sans automatisation, tu perds des jours à trier les TXID, les timestamps, les adresses, et les PAN. Et si tu oublies une transaction ? 100 % d’amende. C’est un risque juridique, pas un risque financier.
Les NFT sont inclus dans la catégorie VDA, donc même un sale de Bored Ape sur OpenSea si tu es résident indien = TDS. C’est une interprétation large, mais légale.
Le futur ? Un registre centralisé via NPCI. C’est la fin de la pseudo-anonymie. D’ici 2026, ton wallet Ledger sera lié à ton PAN. Tu ne pourras plus dire que tu ne savais pas. Et ça, c’est un changement de paradigme.
Louis Karl
novembre 4, 2025 AT 10:30les indiens sont des mouches fiscalistes, jespere que ca va les tuer la crypto. 1% cest rien mais cest le principe qui fait mal. on paye meme si on perd. cest de la tyrannie. 😡
Beau Payne
novembre 5, 2025 AT 21:59Je vois ça comme une forme de contrôle doux. Pas de violence, pas de loi draconienne, juste une petite retenue à chaque mouvement. Et petit à petit, les gens arrêtent de trader. 🤔
Ça fait penser à un jardin où on met des clôtures partout pour empêcher les gens de marcher. Au lieu de dire "allez-y", on dit "ça va vous coûter".
Je ne suis pas contre les impôts. Mais là, c’est comme si on punissait le mouvement. La vie, c’est des échanges. Et si chaque échange te coûte 1 %, tu finis par rester assis.
Je me demande si c’est vraiment ce que l’Inde veut : des citoyens qui n’osent plus faire quoi que ce soit. 🌱
Sabine Petzsch
novembre 6, 2025 AT 04:08Le TDS, c’est comme mettre un péage à chaque fois que tu changes de route… même si tu vas juste chercher du pain. 🚗💨
Je trouve ça dingue qu’on pénalise la liquidité. En France, on parle de crypto comme d’un truc de geeks, mais là, en Inde, c’est devenu un exercice de comptabilité. C’est presque poétique, dans un sens : la liberté financière, c’est maintenant un jeu de piste fiscal.
Et ce truc avec le PAN ? Si tu oublies de demander le numéro, tu paies 5 % au lieu de 1 %. C’est pas un piège, c’est un piège en forme de loi. 😅
Je me dis que si je vivais là-bas, je me serais déjà fait avoir trois fois. Mais bon, je suis contente de vivre en France, où on peut acheter un café en Bitcoin sans remplir un formulaire. ☕️
Et les NFT ? Oui, ils sont inclus. Donc si tu vends un dessin de singe pour 100k ₹, t’as 1k ₹ qui disparaît. Pas mal pour un avatar. 🐒💸
Je trouve ça triste, mais aussi un peu fascinant. Le monde change, et les impôts, eux, ne lâchent rien.
Laurent Beaudroit
novembre 7, 2025 AT 21:21Vous êtes tous des naifs. Ce n’est pas une taxe, c’est une guerre. Le gouvernement indien sait que la crypto menace son contrôle sur les capitaux. Donc il l’étouffe. Pas avec des interdictions, non - avec des impôts. Et il a raison. Parce que si tout le monde peut échanger librement, qui contrôle les flux ?
Les petits traders ? Ils sont sacrifiés. Et c’est voulu. Le système ne veut pas de vous. Il veut les gros investisseurs, les banques, les institutions. Pas vous.
Vous pensez que c’est juste 1 % ? Essayez de faire 100 transactions par an. 10 000 ₹ de taxes. C’est un salaire mensuel pour un étudiant. Et vous, vous êtes content de payer pour que le gouvernement vous surveille ?
Je ne suis pas contre les impôts. Je suis contre la tromperie. On vous dit que c’est pour la transparence. Mais en réalité, c’est pour la domination.
Et si vous pensez qu’un échange étranger vous sauve… vous êtes vraiment naïf. Ils vont vous dénoncer. Ils sont obligés. Le système est mondial. Vous ne pouvez pas vous cacher.
Marc Noatel
novembre 8, 2025 AT 06:05Le TDS sur les crypto en Inde est un cas d’étude unique en son genre. Aucun autre pays n’a mis en place un prélèvement à la source sur chaque transaction, quelle que soit la nature (vente, échange, paiement). C’est un modèle de contrôle fiscal granulaire.
Le seuil annuel de 50 000 ₹ pour les particuliers est une exemption intelligente - mais mal expliquée. Beaucoup croient qu’un seul swap >50k active le TDS, alors que c’est la somme cumulée. C’est une erreur récurrente.
Le double TDS sur les swaps est une conséquence logique de la définition de « transfert » : chaque partie est considérée comme vendeur et acheteur. Donc deux retenues. C’est techniquement correct, mais économiquement inefficace.
Le GST à 18 % sur les frais est un ajout récent, et il rend les transactions très coûteuses. Pour 250k ₹ avec 1k ₹ de frais, vous payez 2 680 ₹ en taxes. Soit 1,07 % du montant total - plus que le TDS seul.
Les NFT sont inclus dans VDA, donc oui, ils sont concernés. Même sur OpenSea, si le vendeur est en Inde, TDS appliqué.
Le vrai danger, c’est l’absence de déclaration. Si vous ne déclarez pas, même si le TDS a été retenu, vous êtes en infraction. Form 26AS ne suffit pas. Vous devez déclarer la transaction au moment où elle se produit.
Les outils comme Koinly ou TaxBit sont indispensables. Sans eux, vous êtes perdu. Et si vous utilisez Binance ou Kraken ? Vous êtes seul. Et un oubli = amende de 100 %.
Aude Martinez
novembre 9, 2025 AT 01:42René Fuentes
novembre 10, 2025 AT 08:36Je trouve ça incroyable comment une simple règle peut changer la vie de tant de gens. Je ne suis pas trader, mais j’ai des amis en Inde qui ont arrêté de faire du crypto juste parce que ça devenait trop lourd.
Je me dis que si on peut faire ça pour les crypto, pourquoi pas pour les autres actifs ? Un jour, peut-être, chaque achat de bitcoin, d’or, ou même d’actions sera suivi d’une retenue automatique.
Je ne dis pas que c’est bien ou mal. Mais c’est une nouvelle réalité. Et la question, c’est : est-ce qu’on veut un monde où chaque mouvement d’argent est surveillé ?
Je pense que la réponse, c’est déjà en train de se jouer. Et on n’a pas vraiment eu le choix.
Martine Caillaud
novembre 10, 2025 AT 20:37Oh ben voyons… 1 %, c’est pas cher, non ? 😏
On nous dit que c’est pour la transparence, mais en vrai, c’est juste pour que tout le monde soit dans la ligne de mire. Et si tu perds de l’argent ? Tant pis, t’as payé quand même. C’est le nouveau modèle : "on te prend avant même que tu gagnes".
Les gens qui disent "mais c’est juste 1 %"… ils ont jamais eu un portefeuille de 10 transactions par mois. C’est 10 % de ton capital qui s’envole. Sans profit. Sans raison.
Et puis le PAN ? Ah oui, bien sûr, demande le numéro fiscal à ton pote qui te vend du ETH sur Telegram. "Salut, t’as ton PAN ?" "Ah ouais, je l’ai dans mon sac, je te l’envoie en photo." 🤡
Le pire ? C’est que ça marche. Les gens ont arrêté. Et le gouvernement, lui, a gagné. Bravo.
On appelle ça de la fiscalité. Moi, j’appelle ça de la peur habillée en loi.
james rocket
novembre 11, 2025 AT 04:06Le TDS n’est pas une taxe. C’est une démonstration de pouvoir. Le gouvernement indien n’a pas besoin de prohiber la crypto. Il suffit de la rendre pénible. Et ça marche. Les petits traders partent. Les gros investisseurs s’adaptent. Les plateformes se plient. Et personne ne parle plus de liberté financière.
La crypto n’est pas morte. Mais elle est devenue une affaire d’État. Et c’est ce qui est le plus triste.
yves briend
novembre 11, 2025 AT 09:46Le fait que le TDS soit non déductible même en cas de perte est une caractéristique cruciale. Contrairement aux marchés traditionnels où les pertes peuvent être compensées, ici, le TDS est un coût irrécupérable. C’est un mécanisme de prélevement pur, sans contrepartie fiscale. Cela crée un déséquilibre structurel : les pertes sont réelles, mais les taxes ne le sont pas.
Les traders qui utilisent des portefeuilles hors ligne pour éviter le TDS prennent un risque juridique majeur. Même si la transaction interne ne déclenche pas le TDS, le retrait vers un échange indien le fait. Et le gouvernement peut tracer les mouvements depuis les échanges vers les wallets externes. La traçabilité est totale.
La prochaine étape ? Un lien direct entre les wallets et le PAN via NPCI. Ce n’est plus une hypothèse, c’est un projet pilote. D’ici 2026, votre portefeuille Ledger sera lié à votre numéro d’identité fiscal. Il n’y aura plus d’ambiguïté. La crypto sera entièrement intégrée au système fiscal centralisé. Et ce sera la fin de la notion de "propriété privée" des actifs numériques.