Loi crypto Algérie 2025 : ce qui est autorisé, interdit et ce que vous devez savoir
La loi crypto Algérie 2025, cadre juridique national régissant l'utilisation, la détention et les transactions de cryptomonnaies en Algérie interdit toujours l'usage des cryptomonnaies comme moyen de paiement. Ce n'est pas une question de délai ou de négociation : depuis 2017, la Banque d'Algérie a clairement déclaré que toute opération en Bitcoin, Ethereum ou autre token est illégale. Ce n'est pas une interdiction vague — c'est une sanction pénale possible, avec amendes et saisies. Et en 2025, rien n'a changé. Même si des milliers d'Algériens utilisent des wallets ou échangent sur P2P, le cadre légal reste figé. La loi ne distingue pas entre investissement et paiement : tout usage est considéré comme une violation.
Les autorités ne font pas de distinction entre les mineurs, les détenteurs ou les traders. la Banque d'Algérie, l'organisme central qui contrôle la monnaie nationale et supervise les systèmes financiers continue de bloquer les transactions bancaires liées aux échanges crypto. Même si vous achetez du Bitcoin avec un virement bancaire, votre compte peut être gelé. les échanges décentralisés, plateformes permettant d'échanger des cryptomonnaies sans intermédiaire ne sont pas une solution légale : les autorités ne les voient pas comme des outils techniques, mais comme des canaux d'évasion fiscale. Il n'y a pas de licence, pas de déclaration, pas de tolérance. Même posséder une clé privée dans un portefeuille non lié à une banque peut être interprété comme une infraction.
Alors, pourquoi tant de gens continuent ? Parce que les alternatives sont rares. L'inflation frappe les salaires, les transferts internationaux sont chers, et les banques refusent souvent les virements vers l'étranger. Les cryptomonnaies, malgré leur interdiction, deviennent un outil de survie économique pour beaucoup. Mais cette pratique est risquée. Il n'y a pas de protection juridique si vous êtes arnaqué. Si votre wallet est piraté, vous n'avez aucun recours. Et si vous êtes pris en flagrant délit d'achat de crypto via une plateforme P2P, vous risquez une amende, voire une enquête pénale.
En 2025, l'Algérie est l'un des rares pays au monde à maintenir une interdiction totale. Contrairement au Nigeria, où les restrictions ont été assouplies, ou au Portugal, où les gains à long terme sont exonérés, ici, aucune voie légale n'existe. Même les airdrops, les staking ou les NFT sont couverts par cette interdiction. Ce n'est pas une question de technologie : c'est une question de contrôle monétaire. Et tant que la Banque d'Algérie ne change pas de position, les cryptomonnaies resteront dans une zone grise — utilisées par des milliers, mais toujours interdites par la loi.
Vous trouverez ici des analyses concrètes sur ce que signifie vraiment cette interdiction, comment les Algériens contourner les risques sans enfreindre la loi, et pourquoi certains projets crypto tentent malgré tout de s'implanter localement — même si c'est au péril de leur sécurité. Ce n'est pas un guide pour contourner la loi, mais une cartographie claire du terrain réel. Ce que vous allez lire n'est pas théorique : c'est ce que vivent les gens chaque jour.
Publié le juil. 3
0 Commentaires
L'Algérie a interdit complètement les crypto-monnaies en juillet 2025, avec des peines de prison et d'amendes lourdes. Toute activité liée aux actifs numériques est désormais criminelle, même la simple possession ou la promotion en ligne.