Lavage d'argent crypto : Comment les criminels blanchissent les cryptomonnaies et comment l'arrêtent les régulateurs
Le lavage d'argent crypto, une technique illégale pour masquer l'origine des fonds provenant de trafics, de piratages ou d'arnaques en cryptomonnaies. Also known as blanchiment de cryptomonnaies, it est devenu une priorité pour les agences de régulation comme la SEC, le FCA et l'OFAC. Ce n’est pas un mythe : des milliards de dollars en Bitcoin, Ethereum ou tokens inconnus passent chaque année par des chaînes de transferts complexes pour devenir « propres ». Les escrocs utilisent des échanges non régulés comme Uzyth Crypto Exchange, une plateforme sans licence, sans trace et sans clients vérifiables, ou des projets abandonnés comme FOTA, un jeton mort dont le portefeuille est utilisé pour déplacer des fonds sans suivi. Ces plateformes n’existent pas officiellement — mais elles fonctionnent, et elles sont parfaites pour cacher de l’argent sale.
Le lavage d'argent crypto, une technique illégale pour masquer l'origine des fonds provenant de trafics, de piratages ou d'arnaques en cryptomonnaies repose sur trois étapes : le placement, le fractionnement et l’intégration. D’abord, l’argent illégal est entré dans l’écosystème crypto — souvent via des airdrops frauduleux comme RBT, un jeton à 0 $ sur CoinMarketCap utilisé pour piéger les investisseurs et détourner des fonds. Ensuite, il est mélangé à des transactions légales grâce à des mixeurs ou des DEX comme SushiSwap, un échange décentralisé où les transactions sont anonymes et difficiles à tracer. Enfin, il ressort comme un gain légitime : un achat immobilier, un investissement dans un projet DeFi comme Agoric, une blockchain pour développeurs qui peut servir de couverture pour des flux de fonds douteux, ou même un simple retrait en fiat.
Les autorités ne restent pas les bras croisés. En 2025, les amendes contre les échanges non conformes ont atteint des records. OKX, Binance, et d’autres ont été sanctionnés pour ne pas avoir mis en place de KYC, des vérifications d’identité obligatoires pour bloquer les comptes suspects ou pour ignorer les alertes AML, les systèmes de détection de mouvements suspects. Le Royaume-Uni exige désormais l’inscription VASP, une autorisation pour toute entreprise traitant des cryptomonnaies. Sans ça, vous êtes hors la loi. Même les petits projets comme 5DAX, un échange bloqué par Malwarebytes pour son manque de transparence sont maintenant traqués.
Vous ne pouvez pas éviter le lavage d'argent crypto en ligne — mais vous pouvez éviter d’y participer, même involontairement. Si un projet n’a pas d’équipe, pas de site, pas de support, et qu’il vous demande d’envoyer des fonds à un portefeuille inconnu, c’est une arnaque. Si un airdrop semble trop facile, c’est un piège. Et si un échange ne vous demande jamais votre pièce d’identité, il est probablement utilisé pour blanchir de l’argent. Ce que vous allez trouver ici, c’est une collection de guides qui décryptent ces arnaques, ces plateformes dangereuses, et les règles qui les font tomber. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste des faits concrets pour vous protéger.
Sanctions sur Garantex : comment les traders russes s'adaptent à la fermeture de l'échange de crypto
Publié le oct. 31
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Malgré les sanctions américaines, Garantex a évolué en un réseau décentralisé qui permet aux traders russes de transférer des crypto-monnaies sans être détectés. USDT, Telegram et des sociétés offshore sont au cœur de ce système invisible.