CBDC Maroc : Ce qu'il faut savoir sur la monnaie numérique de la banque centrale au Maroc

Le CBDC Maroc, une monnaie numérique émise par la Banque du Maroc, destinée à remplacer progressivement les espèces dans les transactions courantes. Cette initiative fait partie d'une tendance mondiale où les banques centrales cherchent à contrôler les échanges numériques tout en restant dans le système traditionnel. Contrairement aux cryptomonnaies comme le Bitcoin, le Dirham numérique, la version locale du CBDC qui pourrait être introduite au Maroc n’est pas décentralisé. Il n’y a pas de mineurs, pas de blockchains publiques, pas de portefeuilles anonymes. C’est une version numérique du dirham, pilotée entièrement par l’État.

La Banque du Maroc, l’autorité monétaire du pays, responsable de la création et de la supervision du CBDC a déjà mené des tests pilotes avec des entreprises locales et des banques commerciales. Le but ? Vérifier si les citoyens acceptent un paiement numérique contrôlé, si les infrastructures techniques sont prêtes, et surtout, si cela réduit la fraude et améliore la traçabilité des fonds. Ce n’est pas une question de mode, mais de survie économique : avec 70 % des transactions en espèces encore, le Maroc doit moderniser son système pour rester compétitif.

Le CBDC Maroc n’est pas une alternative aux cryptomonnaies. Il est leur contraire. Alors que les projets comme XDOGE ou HACHI se vantent d’être sans contrôle, le Dirham numérique est conçu pour être surveillé. Cela signifie que vos paiements peuvent être suivis, limités, ou même bloqués par la banque centrale. Pour certains, c’est une protection contre les arnaques. Pour d’autres, c’est une perte de liberté financière. Ce n’est pas un débat technique — c’est un choix de société.

Les projets que vous trouverez ci-dessous ne parlent pas directement du CBDC Maroc. Mais ils parlent du même monde : les arnaques qui pullulent quand les gens ne comprennent pas la différence entre une monnaie d’État et un meme coin, les échanges qui disparaissent sans laisser de trace, les airdrops bidon qui exploitent la confusion. Le CBDC Maroc n’est pas encore là. Mais les gens qui cherchent des gains rapides dans des tokens comme FOTA ou RBT sont déjà en train de payer le prix de cette ignorance. Ce que vous allez lire ici, c’est la réalité du Web3 — sans filtre, sans publicité, sans promesses vides. Juste ce qui marche, ce qui échoue, et ce qui est une arnaque.

Malgré une interdiction officielle depuis 2017, les Marocains utilisent massivement la cryptomonnaie pour envoyer de l’argent à l’étranger. Plus rapide, moins chère, et plus accessible que les banques, elle devient un pilier des paiements internationaux.