KYC dans les cryptomonnaies : ce qu'il faut vraiment savoir avant d'investir
Le KYC, la vérification de l'identité des clients exigée par les plateformes de cryptomonnaies pour se conformer aux lois anti-blanchiment. Aussi appelé CDD (Connaissances du Client), c'est ce processus qui vous oblige à envoyer une pièce d'identité, une preuve d'adresse, parfois un selfie avec votre carte. Sans ça, vous ne pouvez pas acheter, vendre ou retirer vos cryptos sur les grands échanges comme Binance, Kraken ou Coinbase.
Le KYC, la vérification de l'identité des clients exigée par les plateformes de cryptomonnaies pour se conformer aux lois anti-blanchiment. Aussi appelé CDD (Connaissances du Client), c'est ce processus qui vous oblige à envoyer une pièce d'identité, une preuve d'adresse, parfois un selfie avec votre carte. Sans ça, vous ne pouvez pas acheter, vendre ou retirer vos cryptos sur les grands échanges comme Binance, Kraken ou Coinbase.
Le KYC n’est pas une formalité inutile. Il protège les plateformes contre les arnaques, les hackers et les trafiquants. Mais il protège aussi vous. Si vous utilisez un échange sans KYC, vous êtes vulnérable. Des plateformes comme Uzyth ou BHEX ont disparu en 2025 — sans KYC, vous n’avez aucun recours. Pas de contrat, pas de trace, pas de remboursement. Les régulations comme la VASP au Royaume-Uni ou les règles de l’OCDE rendent ces échanges non conformes illégaux. Et si vous voulez participer à un airdrop sur CoinMarketCap, la plupart des projets exigent aussi un KYC vérifié. Sans preuve d’identité, vous êtes exclu.
Le KYC n’est pas non plus une porte ouverte à la surveillance totale. La plupart des échanges ne partagent pas vos données avec des tiers. Mais attention : si vous utilisez un service sans KYC pour éviter l’impôt, vous prenez un risque légal. Les pays comme la Suisse, Singapour ou les Émirats ont des politiques claires — et ils surveillent les transferts. Le KYC n’est pas un ennemi, c’est un filtre. Il élimine les arnaques, comme les faux airdrops de RBT ou de HACHI, qui ciblent les gens qui veulent éviter la vérification. Ces projets ne sont pas des opportunités, c’est de la fraude. Et quand vous êtes vérifié, vous avez accès à des échanges légaux, sécurisés, avec un support réel.
Vous n’avez pas envie d’envoyer votre passeport ? Comprenez pourquoi c’est nécessaire. Les crypto ne sont plus un monde sauvage. En 2025, les petits échanges sans KYC sont des pièges. Les grandes plateformes avec KYC sont les seules où vos fonds ont une chance de survivre. Et si vous voulez investir dans des projets comme Agoric, Arch Network ou REVOX, vous aurez besoin d’un compte vérifié. Le KYC n’est pas un obstacle — c’est la clé d’entrée. Sans lui, vous restez à la porte des vrais outils du Web3.
Voici ce que vous trouverez dans cette collection : des guides sur les plateformes qui exigent le KYC, des analyses des arnaques qui profitent des gens qui le rejettent, et des conseils concrets pour passer la vérification sans stress. Vous apprendrez aussi pourquoi certains airdrops refusent les non-vérifiés — et comment éviter les faux projets qui promettent des jetons gratuits sans KYC. Ce n’est pas une question de confiance. C’est une question de survie.
Publié le sept. 22
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En 2025, les échanges de crypto-monnaies font face à des amendes record pour non-respect des règles AML et KYC. Des sanctions massives contre OKX, la SEC contre les arnaques et FINRA contre les courtiers non conformes montrent que la régulation est désormais sévère et ciblée.