Expatriés américains : ce qu'il faut savoir sur les obligations fiscales en crypto en 2025

Un expatrié américain, un citoyen des États-Unis vivant à l’étranger mais toujours soumis à la fiscalité américaine. Also known as résident fiscal américain à l’étranger, il ne peut pas échapper aux règles du Trésor américain, même s’il ne vit plus aux États-Unis. C’est ici que ça devient compliqué : si vous détenez des cryptomonnaies à l’étranger, vous avez des obligations légales. Et elles ne sont pas négociables.

La règle la plus connue ? Le FBAR, une déclaration obligatoire à la FinCEN pour tout compte financier à l’étranger dépassant 10 000 $ à un moment de l’année. Cela inclut les portefeuilles crypto sur des plateformes comme Binance, Kraken ou Coinbase si elles sont basées hors des États-Unis. Même si vous n’avez pas vendu un seul token, même si vous n’avez pas gagné un centime, si la valeur totale de vos actifs crypto dépasse ce seuil — même une seule journée — vous êtes tenu de déclarer. Et les pénalités ? Elles peuvent atteindre 100 000 $ ou 50 % de la valeur du compte non déclaré. Sans limite dans le temps. Il n’y a pas de prescription. Un oubli en 2020 peut vous coûter cher en 2025.

En parallèle, il y a le Form 8938, un autre formulaire à inclure dans votre déclaration fiscale annuelle si vos actifs crypto dépassent 200 000 $ à la fin de l’année (ou 300 000 $ si vous êtes marié et déclarez ensemble). Ce n’est pas une répétition du FBAR : c’est une couche supplémentaire. Et si vous pensez que les États-Unis ne s’intéressent pas à vos actifs crypto à l’étranger, détrompez-vous : les banques étrangères transmettent vos données à l’IRS depuis des années. Les algorithmes les croisent avec vos déclarations fiscales. Un écart, et c’est l’audit.

Les expatriés américains ne sont pas les seuls concernés par ces règles — mais ils sont les plus exposés. Parce qu’ils pensent souvent que vivre à l’étranger les libère des lois américaines. Ce n’est pas vrai. Vous êtes toujours un citoyen américain. Et l’IRS ne fait pas de distinction entre un compte bancaire à Paris et un portefeuille crypto sur un échange à Singapour. Ce qui compte, c’est la propriété. Et la localisation de l’actif.

En 2025, les plateformes crypto sont de plus en plus transparentes. Les échanges comme Coinbase ou Kraken, même s’ils sont basés à l’étranger, coopèrent avec les autorités américaines. Les wallets non-custodiaux comme MetaMask ne sont pas exemptés : si vous les utilisez pour stocker des actifs de valeur, ils entrent dans le champ de la déclaration. Le problème n’est pas la technologie. Le problème, c’est la croyance que la blockchain rend tout anonyme. Elle ne rend pas votre identité invisible. Elle rend juste plus facile pour l’IRS de suivre les transactions. Et de les relier à vous.

Les expatriés américains qui ignorent ces règles ne sont pas des rebelles. Ils sont des cibles. Et ils paient cher pour ça. Ce n’est pas une question de morale. C’est une question de survie financière. Ce que vous trouverez ici, c’est une collection d’articles qui décryptent les obligations réelles, les pièges courants, les erreurs fréquentes, et les solutions concrètes. Pas de théorie. Pas de jargon. Juste ce que vous devez faire — et ce que vous devez éviter — pour ne pas vous retrouver dans une situation impossible.

La taxe de sortie sur les crypto pour les expatriés américains en 2025 peut réclamer des millions de dollars sur des gains non réalisés. Comprendre les seuils, la base de coût et les obligations de déclaration est essentiel pour éviter des conséquences fiscales catastrophiques.