AML crypto UK : Ce que vous devez savoir sur la régulation anti-blanchiment au Royaume-Uni

Quand on parle d'AML crypto UK, les règles anti-blanchiment appliquées aux cryptomonnaies au Royaume-Uni. Aussi appelé conformité crypto au Royaume-Uni, c’est ce qui force les échanges à vérifier qui vous êtes, d’où vient votre argent, et pourquoi vous tradez. Ce n’est plus une recommandation. C’est la loi. Et en 2025, les sanctions pour non-respect sont plus sévères que jamais.

Le Financial Conduct Authority, l’autorité britannique de régulation financière a mis en place des exigences claires : chaque échange crypto doit enregistrer son activité, identifier ses clients, et signaler toute activité suspecte. Pas de place pour les plateformes fantômes. Des noms comme OKX, un échange crypto majeur qui a été sanctionné pour manquements à l’AML, ont été visés par des amendes record. Ce n’est pas une menace. C’est un fait. Et ça touche aussi les petits acteurs. Même un échange qui n’a que 500 utilisateurs doit respecter ces règles.

Le KYC crypto, la vérification de l’identité des utilisateurs, est devenu une étape obligatoire avant même de déposer des fonds. Vous ne pouvez plus trader sur une plateforme britannique sans fournir une pièce d’identité, une preuve d’adresse, et parfois même une photo de vous tenant votre pièce d’identité. C’est lourd, oui. Mais c’est aussi ce qui protège les utilisateurs contre les arnaques. Les plateformes comme Binance ou Kraken ont dû adapter leurs systèmes pour répondre à ces exigences — et celles qui n’ont pas suivi ont disparu.

Le Royaume-Uni ne fait pas que punir. Il guide aussi. Les entreprises qui respectent l’AML reçoivent des certifications et peuvent accéder à des partenariats bancaires. C’est pourquoi certains échanges choisissent de se baser ici : la clarté des règles attire les investisseurs sérieux. Mais attention : les arnaques ne disparaissent pas. Elles se déplacent. Des projets comme Uzyth ou FOTA, qui n’avaient aucune conformité, ont été démasqués précisément parce qu’ils ignoraient l’AML. Leur absence de transparence était un drapeau rouge.

Si vous êtes un trader au Royaume-Uni, ou que vous utilisez un échange qui cible les Britanniques, vous devez comprendre que l’AML n’est pas un obstacle. C’est un filtre. Il élimine les escrocs. Il protège vos fonds. Il rend le marché plus stable. Et dans un univers où 80 % des projets low-cap disparaissent en moins de six mois, ce filtre est votre meilleure défense.

Dans les articles ci-dessous, vous trouverez des analyses concrètes : quelles amendes ont été infligées, quels échanges ont été bloqués, comment les règles changent d’un mois à l’autre, et pourquoi certains airdrops ou jetons sont des pièges en lien direct avec la non-conformité à l’AML. Vous allez voir comment les grandes sanctions ont réécrit les règles du jeu. Et comment vous pouvez éviter de vous retrouver sur une plateforme qui va disparaître demain.