Vérificateur des sanctions OFAC pour les utilisateurs syriens
Vérifiez si une entité est sanctionnée par l'OFAC
Cet outil vous permet de vérifier si une personne, entreprise ou adresse est sur la liste des sanctions OFAC. Il est important de s'assurer que vos transactions ne concernent pas des entités sanctionnées.
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Note : Cet outil ne remplace pas la vérification officielle sur le site de l'OFAC. Il sert uniquement à un usage informatif.
Accéder à la liste SDN officielleLes sanctions OFAC contre la Syrie ont été levées en 2025 - et ça change tout pour les utilisateurs de crypto
Avant juin 2025, un Syrien qui voulait acheter du Bitcoin ou envoyer des cryptomonnaies à un proche à l’étranger risquait de se retrouver bloqué, poursuivi, ou avec ses actifs gelés. Les sanctions américaines, en place depuis 2004, interdisaient presque tout échange financier avec la Syrie - y compris les transactions en crypto. Les plateformes comme Coinbase, Binance ou Kraken bloquaient automatiquement les adresses syriennes. Les utilisateurs devaient recourir à des intermédiaires, des portefeuilles offshore, ou même des réseaux informels pour accéder au marché mondial.
Le 30 juin 2025, tout a changé. Le président Trump a signé l’ordonnance exécutive 14312, qui supprimait six ordonnances de sanctions fondamentales contre la Syrie. Le 1er juillet 2025, ces restrictions ont officiellement expiré. Et le 26 août 2025, le Office of Foreign Assets Control (OFAC) a retiré les Syrian Sanctions Regulations du Code of Federal Regulations. C’était la fin d’une ère.
Qu’est-ce que cela signifie concrètement pour un Syrien qui utilise la crypto ?
Avant, si vous étiez syrien, vous étiez automatiquement suspect. Même si vous n’aviez aucun lien avec le régime, même si vous étiez un simple étudiant ou un commerçant, votre adresse IP ou votre numéro de téléphone pouvait déclencher un blocage. Maintenant, c’est différent. La plupart des Syriens peuvent légalement ouvrir un compte sur une plateforme américaine, envoyer des BTC ou des ETH à l’étranger, ou participer à des protocoles DeFi.
La licence générale 25, publiée le 28 mai 2025, autorise désormais explicitement les transactions avec des entités américaines - y compris les échanges de crypto, les fournisseurs de portefeuilles et les services de staking. Pas besoin de demander une autorisation spéciale. Pas de formulaires. Pas de risque de violation. C’est direct, légal, et couvert par la loi américaine.
En août, OFAC a supprimé 518 noms de sa liste des personnes et entités désignées (SDN List). Ces personnes - souvent des citoyens ordinaires qui avaient été injustement bloquées - peuvent maintenant accéder librement aux services financiers numériques. Des familles syriennes en Turquie ou au Liban peuvent recevoir des envois de crypto de leurs proches en Syrie sans crainte de sanction. Des entrepreneurs peuvent lever des fonds via des ICO ou des NFT sans avoir à cacher leur nationalité.
Les plateformes de crypto doivent maintenant faire la distinction - et ce n’est pas simple
Mais attention : tout n’est pas libre. Les sanctions n’ont pas été supprimées pour tout le monde. Elles ont été ciblées. Le régime d’Assad, ses collaborateurs, les trafiquants de Captagon, les groupes liés à l’EI et à Al-Qaïda, ainsi que les personnes impliquées dans des violations des droits de l’homme restent sur la liste des sanctions. OFAC a même changé le nom du programme : il s’appelle désormais les Promoting Accountability for Assad and Regional Stabilization Sanctions Regulations (PAARSS).
Cela veut dire que les échanges de crypto doivent maintenant faire un travail de filtrage beaucoup plus fin. Ils ne peuvent plus simplement bloquer tous les utilisateurs syriens. Ils doivent identifier les individus spécifiquement sanctionnés - ce qui demande des systèmes d’analyse avancés, des bases de données mises à jour en temps réel, et des équipes de conformité spécialisées.
Beaucoup de petites plateformes ne sont pas prêtes. Elles n’ont pas les ressources pour mettre en place des outils de screening efficaces. Certaines continuent de bloquer les Syriens par peur de se tromper. D’autres, comme Kraken ou Bitstamp, ont déjà mis à jour leurs systèmes pour permettre l’accès à tous les Syriens non sanctionnés. Le risque pour les utilisateurs ? Une expérience inégale : certains peuvent accéder librement, d’autres encore bloqués - pas à cause de la loi, mais à cause de la lenteur des plateformes.
Les technologies de crypto peuvent maintenant entrer en Syrie - sans licence
La levée des sanctions n’a pas seulement concerné les transactions financières. Le Bureau of Industry and Security (BIS) a aussi changé la donne. Le 2 septembre 2025, une nouvelle exception de licence, appelée Syria Peace and Prosperity (SPP), a été mise en place. Elle autorise l’exportation et la réexportation de tous les produits EAR99 vers la Syrie - c’est-à-dire presque tout ce qui n’est pas strictement militaire.
Cela inclut les miniers de crypto, les serveurs blockchain, les cartes graphiques, les câbles réseau, les logiciels de sécurité, et même les ordinateurs portables. Avant, un Syrien qui voulait acheter un ASIC pour miner du Bitcoin devait demander une licence spéciale - une procédure longue, incertaine, et souvent refusée. Maintenant, il peut commander en ligne depuis Amazon, AliExpress ou un revendeur local. Les centres de minage commencent à apparaître dans des villes comme Alep ou Homs.
Le Département d’État a aussi suspendu pendant 180 jours les sanctions de la loi Caesar, qui empêchaient les investissements dans les infrastructures numériques. Cela ouvre la porte à des projets de fintech, de blockchain pour l’agriculture, ou de paiements mobiles basés sur la crypto. Des startups locales émergent. Des applications de paiement en crypto se développent. La Syrie n’est pas encore un hub financier, mais elle devient un terrain d’expérimentation.
Les Syriens ne sont plus des parias - mais ils doivent rester vigilants
Les changements de 2025 sont historiques. Pour la première fois depuis 20 ans, un Syrien peut utiliser la crypto comme n’importe quel autre citoyen du monde - légalement, sans peur de sanctions américaines. Les réseaux de transfert de fonds via Bitcoin ou USDT deviennent plus rapides, plus sûrs, et moins chers que les systèmes traditionnels.
Mais attention : la liberté n’est pas sans risque. Les autorités syriennes ne sont pas obligées de suivre les décisions américaines. Elles pourraient encore interdire ou surveiller les transactions en crypto. Les escrocs profitent de la confusion. Des fausses plateformes promettent des rendements élevés. Des arnaques en “DeFi” ciblent les nouveaux utilisateurs.
Les utilisateurs doivent apprendre à vérifier les adresses, à utiliser des portefeuilles non-custodiaux (comme Ledger ou Trust Wallet), et à éviter les plateformes qui ne demandent pas d’authentification. La transparence est leur meilleure défense. Et ils doivent s’assurer que leurs transactions ne touchent pas les entités toujours sanctionnées - même par erreur.
La Syrie, un laboratoire pour les sanctions ciblées du futur
La réforme de 2025 marque un tournant dans la politique des sanctions américaines. Au lieu de punir une population entière, les États-Unis essaient désormais de cibler uniquement les responsables. La crypto, avec sa transparence blockchain, devient un outil parfait pour cette approche. Chaque transaction est enregistrée. Chaque adresse peut être suivie. Cela permet de laisser passer les citoyens ordinaires tout en bloquant les criminels.
La Syrie est le premier grand test de ce modèle. Si ça marche ici, d’autres pays pourraient suivre - le Venezuela, l’Iran, la Russie. Les plateformes de crypto devront s’adapter. Les régulateurs devront apprendre à travailler avec la technologie, pas contre elle. Et les utilisateurs - partout dans le monde - devront comprendre que la crypto n’est pas une zone sans loi. Elle est juste une loi différente.
Que faire maintenant si vous êtes un utilisateur syrien de crypto ?
- Connectez-vous à une plateforme reconnue (Coinbase, Kraken, Binance) - elles sont désormais autorisées à vous servir.
- Utilisez un portefeuille personnel (non-custodial) pour contrôler vos clés privées.
- Évitez les adresses ou les entités sur la liste SDN de OFAC - vérifiez les noms sur leur site officiel.
- Ne partagez pas vos informations personnelles avec des plateformes non vérifiées.
- Apprenez à lire les transactions sur un explorateur blockchain (comme Etherscan ou Blockchain.com).
- Restez informé : OFAC pourrait publier de nouvelles directives sous le cadre PAARSS.
La porte est ouverte. Il n’y a plus d’interdiction. Mais la responsabilité est maintenant entre vos mains.
Les Syriens peuvent-ils maintenant acheter du Bitcoin légalement depuis la Syrie ?
Oui, depuis le 1er juillet 2025, les Syriens peuvent légalement acheter, vendre et transférer des cryptomonnaies via des plateformes américaines ou internationales. Les anciennes sanctions qui bloquaient ces transactions ont été levées. Cependant, ils doivent s’assurer que la plateforme qu’ils utilisent est conforme aux nouvelles règles d’OFAC et qu’ils ne transigent pas avec des entités toujours sanctionnées.
Les échanges de crypto bloquent-ils encore les utilisateurs syriens ?
Certains le font encore, par prudence ou par manque de mise à jour. Mais les grandes plateformes comme Coinbase, Kraken et Binance ont modifié leurs systèmes pour permettre l’accès aux Syriens non sanctionnés. Si vous êtes bloqué, contactez le support. Votre nationalité ne doit plus être un motif de refus - sauf si vous êtes sur la liste SDN d’OFAC.
Quels sont les risques pour les Syriens qui utilisent la crypto aujourd’hui ?
Les principaux risques sont : les arnaques (faux échanges, promesses de rendements élevés), les transactions involontaires avec des entités sanctionnées, et la surveillance locale par les autorités syriennes. Il n’y a plus de risque de sanction américaine pour les citoyens ordinaires, mais il faut rester vigilant sur la source des fonds et la sécurité des portefeuilles.
Puis-je miner du Bitcoin en Syrie maintenant ?
Oui. Depuis le 2 septembre 2025, l’exportation de matériel de minage (ASIC, GPU, serveurs) vers la Syrie est autorisée sans licence grâce à l’exception SPP du BIS. Vous pouvez commander du matériel en ligne et l’importer légalement. Le minage est désormais une activité légale, bien que les coûts d’électricité et les infrastructures restent des défis.
Les sanctions américaines sont-elles complètement levées en Syrie ?
Non. Les sanctions sont devenues ciblées. Les individus et entités liés au régime d’Assad, aux trafiquants de drogue, aux groupes terroristes ou aux responsables de violations des droits de l’homme restent sanctionnés. Les citoyens syriens ordinaires ne sont plus concernés, mais les plateformes doivent filtrer les transactions pour éviter de traiter avec les personnes sur la liste SDN.
Où puis-je vérifier si une adresse ou une personne est toujours sanctionnée ?
Consultez la liste des personnes et entités sanctionnées (SDN List) sur le site officiel de l’OFAC : https://home.treasury.gov/policy-issues/financial-sanctions/specially-designated-nationals-and-blocked-persons-list-sdn-human-readable-lists. Utilisez les filtres pour rechercher par nom, adresse ou numéro d’identification. Toute transaction avec une entité sur cette liste reste illégale.
Anaïs MEUNIER-COLIN
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