Calculateur de taxes sur les crypto-monnaies au Nigeria
Le Nigeria impose un impôt de 25 % sur les gains en crypto-monnaies réalisés en 2025. Ce calculateur vous aide à déterminer le montant exact que vous devrez payer.
Résultats du calcul
Montant des gains : nairas
Impôt à payer (25 %) : nairas
Montant net après impôt : nairas
Important : Les plateformes agréées comme Quidax et Busha génèrent automatiquement un relevé fiscal annuel que vous pouvez télécharger et soumettre à l' Autorité fiscale nationale (FIRS). Vous n'avez pas besoin de faire vos propres calculs manuellement.
En 2025, le Nigeria n’est plus un pays où il faut contourner les restrictions sur les cryptomonnaies - il en a simplement fini avec elles. Ce n’est plus une question de tricher avec les banques ou de passer par des P2P en cachette. La loi a changé. Le 25 mars 2025, le président Bola Ahmed Tinubu a signé la Investments and Securities Act (ISA) 2025, une réforme majeure qui reconnaît officiellement les actifs numériques comme des valeurs mobilières. Ce n’est pas une légalisation timide : c’est une révolution encadrée. Les banques peuvent désormais ouvrir des comptes aux échanges de crypto agréés. Les plateformes comme Quidax et Busha sont officiellement autorisées. Le Centre bancaire du Nigeria (CBN) a levé son interdiction en 2023. Ce n’est plus du contournement. C’est de la conformité.
Les restrictions n’existent plus - mais les règles oui
Si vous cherchez encore des méthodes pour éviter les blocages bancaires ou les comptes gelés, vous cherchez dans le passé. En 2021, un simple transfert vers Binance pouvait vous valoir un appel de votre banque. Aujourd’hui, si vous utilisez un échange agréé par la Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria, votre compte est protégé par la loi. La SEC est devenue l’autorité principale. Elle vérifie les plateformes, exige des procédures KYC/AML, et surveille les transactions. Ce n’est pas un système parfait - les délais d’approbation sont lents, et seuls quelques échanges ont obtenu leur licence jusqu’à maintenant. Mais ce n’est plus un système interdit. C’est un système régulé.
Les anciennes méthodes - les P2P sans vérification, les comptes offshore, les exchanges non enregistrés - ne sont plus nécessaires. Elles sont même plus risquées. Pourquoi ? Parce que la SEC travaille en étroite collaboration avec la EFCC (Commission nationale de lutte contre la criminalité économique) et le NFIU (Unité nationale de renseignement financier). Si vous utilisez un échange non agréé, vous n’êtes pas en sécurité : vous êtes dans la zone grise. Et dans cette zone, vous n’avez aucun recours légal en cas de piratage, de fraude ou de perte de fonds.
Les 3 plateformes légales où vous pouvez trader sans crainte
En 2025, il n’y a que trois plateformes principales qui ont obtenu une licence complète de la SEC : Quidax, Busha et NairaEx. Ce ne sont pas les seules - d’autres sont en attente - mais ce sont les seules que vous pouvez utiliser en toute sécurité sans violer la loi. Voici ce que vous devez savoir :
- Quidax : La plus ancienne plateforme agréée. Elle propose des dépôts bancaires directs, des achats par carte de débit et une interface simple. Elle est recommandée pour les débutants.
- Busha : Spécialisée dans les transactions rapides et les paiements internationaux. Elle a intégré des solutions de conversion directe entre naira et stablecoins comme USDT.
- NairaEx : La plus orientée vers les entreprises. Elle offre des outils de facturation en crypto et des comptes professionnels pour les PME.
Si vous utilisez l’une de ces trois plateformes, vous n’avez pas besoin de contourner quoi que ce soit. Vous êtes dans la légalité. Vos fonds sont protégés. Vos transactions sont traçables - mais c’est un avantage, pas un inconvénient. La traçabilité vous protège contre les escrocs.
Les erreurs à ne plus commettre en 2025
Beaucoup de Nigérians continuent à faire des erreurs qui n’ont plus de sens aujourd’hui. Voici les trois plus courantes :
- Utiliser des exchanges non agréés comme Binance, Kraken ou Bybit comme compte principal : Ces plateformes ne sont pas autorisées à opérer directement au Nigeria. Vous pouvez y accéder, mais vous ne pouvez pas y déposer ou retirer en naira. Vous êtes sur un site étranger, sans protection légale locale.
- Se fier aux P2P sans vérification KYC : Les transactions P2P restent légales, mais si vous ne vérifiez pas l’identité de votre contrepartie, vous êtes vulnérable aux arnaques. La SEC encourage les P2P avec vérification d’identité, pas sans.
- Penser que la crypto est anonyme : Dans le nouveau système, la vie privée n’est plus une priorité. La SEC exige que chaque compte soit lié à une pièce d’identité nationale (NIN) et à un numéro de téléphone vérifié. C’est une contrainte, mais c’est aussi ce qui rend le système plus sûr.
Si vous voulez éviter les problèmes, arrêtez de chercher des failles. Utilisez les canaux légaux. C’est plus simple, plus rapide, et surtout, plus sûr.
Les taxes : ce que vous devez payer, et comment
Depuis le 1er janvier 2026, les gains en crypto sont imposables. Ce n’est pas une menace - c’est une réalité. Mais ce n’est pas une punition non plus. Voici comment ça marche :
- Si vous vendez du Bitcoin pour faire un profit, ce profit est soumis à l’impôt sur le revenu personnel, jusqu’à 25 % maximum.
- Si vous êtes une entreprise qui vend des services en crypto, vous payez 20 à 30 % d’impôt sur les sociétés, selon vos revenus.
- Tous les échanges agréés doivent facturer 7,5 % de TVA sur leurs frais de transaction.
Vous n’êtes pas imposé sur la simple détention de crypto. Vous êtes imposé uniquement quand vous vendez, échangez ou convertissez en naira. Les plateformes comme Quidax et Busha fournissent automatiquement des rapports fiscaux annuels à leurs utilisateurs. Vous n’avez pas besoin de calculer manuellement vos gains. C’est une fonctionnalité intégrée.
Le futur : plus d’innovation, pas plus de restrictions
La loi de 2025 n’est pas la fin. C’est le début. La SEC travaille déjà sur des règles pour les stablecoins, les DeFi et les NFT d’investissement. Les banques préparent des produits financiers liés à la crypto : des comptes d’épargne en USDT, des prêts garantis par Bitcoin. Les jeunes entrepreneurs créent des startups de finance décentralisée basées à Lagos. Le Nigeria est en train de devenir un pôle fintech en Afrique.
Les restrictions ne sont plus là pour bloquer. Elles sont là pour protéger. Protéger les utilisateurs. Protéger les entreprises. Protéger le système financier. Si vous avez peur des règles, vous avez peur du progrès. La crypto au Nigeria n’est plus un acte de rébellion. C’est une opportunité légitime. Et vous n’avez plus besoin de la contourner. Il suffit de la comprendre.
Est-ce encore légal d’utiliser Binance au Nigeria en 2025 ?
Oui, vous pouvez accéder à Binance, mais vous ne pouvez plus y déposer ou retirer directement en naira. Les banques nigérianes sont interdites de traiter avec Binance. Pour acheter ou vendre, vous devez passer par un échange agréé comme Quidax ou Busha, qui vous permettent de convertir votre naira en crypto, puis de transférer sur Binance si vous le souhaitez. Mais votre point d’entrée légal est toujours l’échange local.
Les P2P sont-ils toujours sûrs sans vérification d’identité ?
Non. Même si les transactions P2P ne sont pas interdites, la SEC recommande fortement d’utiliser uniquement des plateformes P2P avec vérification d’identité. Les escroqueries ont augmenté en 2024 avec les utilisateurs qui évitaient le KYC. Si vous ne vérifiez pas la personne avec qui vous tradez, vous n’avez aucun recours légal en cas de fraude. La sécurité ne vient pas de l’anonymat - elle vient de la traçabilité.
Quels sont les documents nécessaires pour ouvrir un compte sur Quidax ou Busha ?
Vous avez besoin de : 1) votre NIN (National Identity Number), 2) une pièce d’identité nationale valide (carte d’identité ou passeport), 3) une preuve d’adresse récente (facture d’électricité ou de téléphone), et 4) un numéro de téléphone vérifié. Le processus prend 24 à 48 heures. Une fois validé, vous pouvez déposer en naira et acheter des cryptomonnaies directement.
Si je gagne 500 000 nairas en crypto en 2025, combien je dois payer d’impôts en 2026 ?
Vous payez 25 % d’impôt sur le revenu sur ce gain. Soit 125 000 nairas. Les plateformes agréées comme Quidax et Busha génèrent automatiquement un relevé fiscal annuel que vous pouvez télécharger et soumettre à l’Autorité fiscale nationale (FIRS). Vous n’avez pas besoin de faire vos propres calculs - la plateforme le fait pour vous.
Les NFT sont-ils concernés par la loi de 2025 ?
Seuls les NFT d’investissement sont concernés - ceux qui sont vendus comme des actifs financiers, avec promesse de rendement ou partage de bénéfices. Les NFT artistiques, comme les œuvres d’art numériques ou les profils de collection, ne sont pas considérés comme des valeurs mobilières et ne sont pas régulés par la SEC. Vous pouvez les acheter, les vendre ou les échanger sans restrictions.
Prochaines étapes : ce que vous devez faire maintenant
Si vous êtes encore sur des plateformes non agréées, arrêtez. Transférez vos fonds vers Quidax, Busha ou NairaEx. Vérifiez votre identité. Connectez votre compte bancaire. Commencez à trader légalement. Vous n’avez pas besoin d’être un expert. Vous avez juste besoin de faire le premier pas.
Le Nigeria ne vous demande pas de renoncer à la crypto. Il vous demande de l’utiliser comme tout autre actif financier : avec transparence, sécurité et responsabilité. La liberté ne vient pas de l’absence de règles. Elle vient de les comprendre - et de les utiliser à votre avantage.
Ronan Hello
octobre 29, 2025 AT 00:25Cette loi c’est du grand n’importe quoi, on a remplacé les banques corrompues par des bureaucrates en costard qui veulent tout contrôler
Emeline R
octobre 29, 2025 AT 04:55Je suis tellement contente que le Nigeria avance enfin ! C’est une vraie révolution pour les jeunes entrepreneurs, et ça donne de l’espoir à toute l’Afrique ! 💪🌍
La T'Ash Art
octobre 30, 2025 AT 18:40Je ne suis pas sûre que la traçabilité soit un avantage. La liberté financière ne devrait pas passer par l’État. Mais je respecte la décision du pays
Genevieve Dagenais
novembre 1, 2025 AT 14:07Les Nigérians ont enfin compris que la crypto n’est pas un jeu d’enfants pour les gars qui veulent éviter les impôts. Une régulation rigoureuse, c’est ce que les marchés matures exigent. Ce n’est pas de la répression, c’est de la civilisation financière. Les amateurs de P2P anarchique n’ont jamais compris la notion de responsabilité
Jeanette van Rijen
novembre 2, 2025 AT 09:18La mise en œuvre de la SEC 2025 représente une architecture de conformité robuste, intégrant des protocoles KYC/AML à l’échelle nationale, avec une supervision transactionnelle en temps réel via l’infrastructure du NFIU. Ce cadre légal est un modèle pour les économies émergentes. La tokenisation des actifs réels devrait être la prochaine étape logique
Stephane Castellani
novembre 4, 2025 AT 05:12Utilise Quidax. Point.
Sabine Petzsch
novembre 4, 2025 AT 20:59Je trouve ça incroyable que le Nigeria passe de "crypto interdite" à "crypto officielle" en 5 ans. C’est comme voir un serpent se transformer en phénix 🌅🔥. Les jeunes à Lagos sont en train de réinventer la finance, et moi j’applaudis les mains dans les poches
Philippe Foubert
novembre 5, 2025 AT 10:07les plateformes agréées c’est cool mais tu sais quoi ? elles prennent 7.5% de tva sur les fees… et les devs sont pas toujours super réactifs. j’ai perdu 2 jours à attendre une vérif. mais bon, au moins c’est légal
Océane Darah
novembre 7, 2025 AT 05:50On nous dit que c’est plus sûr… mais si l’État peut geler ton compte pour un simple transfert suspect, est-ce vraiment de la liberté ? Je préfère encore l’ancien chaos où au moins on était maître de nos fonds
prima ben
novembre 8, 2025 AT 12:43tu penses vraiment que les gens vont remplir tous ces papiers ? t’as vu la file d’attente à la banque ? ils vont juste continuer à utiliser Binance en VPN et prier pour que ça passe
Laurent Beaudroit
novembre 10, 2025 AT 04:27Vous, les Français, vous critiquez toujours. Le Nigeria a fait ce que l’Europe n’a jamais osé : il a pris le contrôle de la finance numérique. C’est pas une tyrannie, c’est une victoire. On a besoin de ça dans toute l’Afrique
Blanche Dumass
novembre 11, 2025 AT 03:40La crypto n’a jamais été sur la liberté de contourner les règles… mais sur la liberté de choisir ses propres règles. Le Nigeria a choisi de créer les siennes. C’est plus profond que la loi. C’est une philosophie. Et je trouve ça beau
Carmen Wong Fisch
novembre 11, 2025 AT 19:04Ok. Donc je dois vérifier mon NIN, ma facture, mon téléphone, et attendre 48h pour acheter du BTC… et après ça je paye 25% d’impôts. Pourquoi je ne fais pas juste du trading sur Binance en VPN ?